DJENNÉ PATRIMOINE Informations
n° 28, printemps 2010
NOUVELLES DE DJENNÉ
Le mardi 23 février 2010, le Président
de
Le Chef de l’État était accompagné
d’une forte délégation composée de ministres, de directeurs nationaux et
régionaux, de députés, de représentants des bailleurs de fond, etc. L’objet de
sa visite était de lancer les travaux préliminaires du seuil de Djenné (qui
sera réalisé à Soala) pour un coût d’environ 110 milliards de FCFA sur
financement de
Le Chef de l’État a profité de
l’occasion pour inaugurer l’éclairage public de la ville de Djenné (voir DPI
n° 27). S’adressant à la population sur la place publique de Djenné, Amadou T.
Touré a promis la construction d’un lycée, de 50 logements sociaux, d’un centre
de santé, l’extension de l’adduction d’eau et il a remis un chèque de 10
millions de FCFA pour la réalisation des terrains de sports (football et
basket-ball).
Le 16 mai
La société
civile est un contrepoids et non un contre-pouvoir du gouvernement. Pour parler
de la société civile au Mali, il faut remonter à 1236, date de l’élaboration de
Le bureau de
En voici la composition :
1- Président : Boubacar Garba SAMOUNOU
(Association des artisans)
2- Vice-président : Baba TOURÉ (AMDH)
3- Secrétaire général : Mamadou SANOGO (SyPCES)
4- Trésorier général : Abba MAÏGA (REDECOMA)
5- Trésorière générale adjointe : Tiédo SOW
(CAFO)
6- Secrétaire à l’organisation : Boubacar Garba
KOÏTA (Association DJENNE PATRIMOINE)
7- Secrétaire à l’organisation adjointe : Nako
YARRO (CAFO)
8- Secrétaire chargé des politiques et stratégies de
développement : Abagoue NIANGALY (Gina-dogon)
9- Secrétaire chargé des relations avec les
partenaires : Baminata NIENTAO (ReFOE)
10- Secrétaire à l’information et à la
communication : Kassoum KONÉ (Réseau des communicateurs traditionnels)
11- Secrétaire chargé des renforcements des
capacités et développement des composantes de la société civile : Hamadoun
WAÏGALO (CASA/Djenné Patrimoine)
12- Secrétaire chargé de l’éducation : Mamadou
COULIBALY (SNEC)
13- Secrétaire chargé de la santé et du
développement social : Adama DIARRA (OMAES)
14- Secrétaire chargé du développement rural et
environnement : Alphadi YARRA (ADCI)
15- Secrétaire chargé de la sécurité et paix :
Demba WAÏGALO (Croix rouge)
16- Secrétaire chargé de la promotion de la femme et
de l’enfant : Kadidia DJENNÉPO (AADI)
17- Secrétaire chargé de la micro finance, commerce
et artisanat : Ibrahim petit Baba TRAORÉ (CCIM)
18- Secrétaire chargé de la jeunesse, art, culture,
tourisme et culte : Mamadou SAMAKÉ (JCI)
19- Secrétaire chargé de la citoyenneté, des droits
de l’homme et de la bonne gouvernance : Baba CISSÉ (Association des
personnes âgées)
La proposition du Bureau par
Le jeudi 10
juin 2010, s’est tenue dans la salle de
La séance a
été présidée par le sous-préfet central de Djenné, Sama DEMBÉLÉ, et le chef de
service de la jeunesse de Djenné, Drissa Katikon TRAORÉ.
Après la
démission de l’ancien Bureau, qui a présenté un bilan d’activités et dont le
mandat a pris fin ce jour, un Bureau consensuel a été mis en place non sans de
multiples interventions des uns et des autres.
Composition du nouveau Bureau de
1- Président : Abdramane DEMBÉLÉ (Djenné),
trésorier de DJENNE PATRIMOINE
2- Vice-président : Mahamane DIAWARA
(Dandougou-Fakala)
3- Secrétaire Général : Boubacar CISSÉ
(Djenné), secrétaire administratif de DJENNE PATRIMOINE
4- Secrétaire Général Adjoint : Moussa CISSÉ
(Kewa)
5- Secrétaire chargé des relations extérieures et à
l’intégration africaine : Bahasseye SAMOUNOU (Djenné)
6- Secrétaire à l’organisation : Bréhima SOW
(Djenné)
7- 1er secrétaire à l’organisation :
Moya YARSANA (Djenné)
8- 2ème secrétaire à
l’organisation : Ballen KONATÉ (Femaye)
9- Secrétaire chargé de la communication et des technologies
de l’information : Aly CISSÉ (Djenné)
10- Secrétaire chargé de l’économie et des
finances : Gouro BOCOUM (Djenné)
11- Secrétaire Adjoint chargé de l’économie et des
finances : Naouma SYLLA (Ouro Aly)
12- Secrétaire chargé de l’éducation et la
formation : Mahamadou SAMAKÉ (Djenné)
13- Secrétaire chargé de
l’éducation-formation : Ousmane CISSÉ (NBK)
14- Secrétaire chargé de l’emploi : Sarmoye
TRAORÉ (Djenné)
15- Secrétaire chargé de l’environnement et de la
santé : Dr Abdoul Wahab SOW (Djenné)
16- Secrétaire chargé des droits de l’homme et de la
citoyenneté : Lamine KONATÉ (Madiama)
17- Secrétaire chargé du développement rural :
Nouhoum CISSÉ (Djenné)
18- Secrétaire chargé de la vie associative :
Modibo CISSÉ (Djenné)
19- Secrétaire chargé de la promotion de la jeune
fille : Kadidia Mossi TRAORÉ (Djenné)
20- Secrétaire chargé du développement social et de
l’économie solidaire : Sominé SAYE (Djenné)
21- Secrétaire chargé de la culture, des sports et
loisirs : Mamoudou CISSÉ (Djenné)
22- Secrétaire aux comptes : Adama COULIBALY
(Dérari)
23- Secrétaire chargé de la médiation et de la
gestion des conflits : Mahamane KOROBARA (Djenné)
Le 19 juin 2010,
L’objectif de
cette caravane, selon Sékou Tangara (journaliste-présentateur à Africable), est
de sensibiliser le peuple africain à sa culture, afin qu’il réalise la valeur
et le potentiel des richesses culturelles et sociales de ce continent.
Cette
caravane a été accueillie sur la place publique par le maire de
Après le
dîner, place au journal télévisé de
Ce journal a
été diffusé sur la chaîne Africable le 21 juin, illustré par une série de
reportages sur les sites historiques et touristiques de Djenné, grâce aux
commentaires de Mamadou SAMAKÉ mandaté par le bureau de la coordination locale
des jeunes, dont il est membre également.
NOUVELLES
A) Alphabétisation 2ème
Phase
Dans
le cadre du projet « Formation des maçons et construction de
Cette année, les cours ont débuté le 15
janvier 2010 avec 19 stagiaires en 2ème année et 7 en 1ère année.
Les cours se déroulent du samedi au mercredi de 19h à 22h (1 h 30 par classe).
Cette phase a pris fin le 31 mai 2010 avec la remise des attestations aux
stagiaires de 2ème année.
B) Voyage
d’étude à Mopti
Dans le cadre du même projet, DJENNE PATRIMOINE et le Barey
Ton ont organisé le 11 avril 2010 un voyage d’étude sur les chantiers bâtis
en terre à Mopti. L’équipe du jour était composée du secrétaire administratif
de DJENNE PATRIMOINE, M. Boubacar CISSÉ, et du président du Barey Ton,
Bé Sékou TRAORÉ, accompagné de 19 maçons.
Maçons
de Djenné sur le toit de la grande mosquée
de Mopti
Après la
visite de courtoisie chez le chef de village, M. Konipo, l’un des membres du
comité de gestion a fait un brillant exposé sur la restauration de la mosquée
et la gestion de son suivi. Après ces explications, une visite guidée a été organisée,
donnant lieu à une série de questions portant sur le mode de crépissage, les
battants (portes, fenêtres, etc.).
La
visite du Centre de Santé de Référence de Mopti
L’équipe a
aussi visité le centre de santé de référence (en face de la mosquée) construit
en terre stabilisée ; certains
membres de l’équipe se souviennent avoir participé aux travaux de construction
de cette maternité. Cette visité était dirigée par Zakaria Ouédraogo,
représentant de l’architecte Ismaël N’Diaye. La visite s’est terminée à
C) Émission
radiophonique à Radio Jamana :
La
sensibilisation de la population de Djenné se fait à travers les
conférences-débats, les expositions photos et maintenant les émissions
radiophoniques (Djenné Patrimoine a participé il y a quelques années à
l’émission « Racine » de Radio Jamana).
C’est dans le cadre du projet qu’une émission radiophonique
a été mise en place pour sensibiliser la population sur un certain nombre de
thèmes :
1)
Connaissance du patrimoine culturel ;
2)
Inscription de Djenné sur la liste du patrimoine mondial et national ;
3)
Connaissance de DJENNE PATRIMOINE et du Barey Ton ;
4)
Connaissance du Projet de Formation des maçons et de construction de
L’émission,
qui est diffusée chaque dimanche, est animée en langue bamana par Mamadou
Samaké de
D) Travail avec les
groupes du Barey-ton :
Depuis l’an
dernier, il a été créé trois groupes de travail de 6 personnes sur trois thèmes
distincts :
Groupe 1 sur l’organisation du chantier
de construction de
Groupe 2 sur l’amélioration de la
qualité des enduits
Groupe 3 sur la modernisation de la
corporation des maçons (incluant la formation).
Cette année,
il y a eu quelques changements dans la composition des groupes de manière à ce
que les nouveaux venus puissent être informés des réflexions qui ont été
conduites l’an passé. Les groupes ont travaillé avec Olivier Scherrer et
Boubacar Cissé.
Rapport
sur l’état d’avancement des travaux de restauration de la mosquée
« Le
présent rapport s’inscrivant dans le cadre des travaux de restauration de la
mosquée de Djenné porte sur la période allant de début février à début mai 2010.
Il est à rappeler que les travaux du chantier sont exécutés, sous
la conduite des architectes de
Le rapport est axé sur trois points :
• les
travaux réalisés de début février à début mai 2010 ;
• les
travaux en cours de réalisation ;
• les
observations.
Une vue de la façade Est de la mosquée
pendant les travaux
I. – Les travaux réalisés de début février à début mai 2010
1. – La façade Nord
La partie
restaurée est comprise entre l’angle Ouest et la tour de l’escalier. Les
opérations suivantes y ont été effectuées :
• le décapage
des enduits et la vérification de l’état des maçonneries ;
• la réparation et la consolidation des maçonneries (remplacement
de briques, pose de mortier de revêtement) ;
• la pose
d’enduits de banco pourri.
Après
cette tranche de la façade Nord, les travaux ont été interrompus du fait de
l’état de dégradation très avancé de la base de la tour de l’escalier. Cette
mesure a permis aux architectes de mettre en place, très rapidement, un
dispositif de soutènement pour éviter l’effondrement de la tour qui semblait
imminent. Le très mauvais état que présente cette structure rend indispensable
sa démolition avant d’envisager sa reconstruction.
2. – L’intérieur de la salle principale de prière
Les travaux ont concerné le dernier tiers de la salle – espace
comportant quatre rangées de piliers dans le sens Est-Ouest et Nord. Les
réalisations effectuées ont porté sur :
• le
décapage des enduits et la vérification de l’état des maçonneries ;
• la
réparation et la consolidation des maçonneries (remplacement de briques, pose
de mortier de revêtement) ;
• la pose
d’enduits de banco pourri.
À la date
du 6 mai 2010 où l’équipe de contrôle de
3. – L’intérieur des
galeries
Les
travaux effectués sur ces parties sont pareils à ceux de la salle principale de
prière. À la date du 6 mai 2010 les opérations de réparation et de
consolidation sont terminées à ce niveau.
Une travée de la salle de prière
4. – La façade Est
4.1. – La partie Sud située entre l’extrémité et
le mihrab Sud
Elle
présente une restauration achevée à laquelle la reconstruction du mihrab – qui
s’était effondré – donne une fière allure mise en relief par la netteté de la
forme des pilastres et la surface uniforme et lisse des espaces que ceux-ci
délimitent. La restauration, apparemment complète et réussie, de cette portion
préfigure le nouveau visage de la mosquée.
4.2. – Les murs de la façade et leurs pilastres
Ces
structures ont aussi fait l’objet de réparation et de consolidation. Les
opérations effectuées sont :
-
le décapage des anciens
enduits et vérification de l’état des maçonneries ;
-
la réparation et la
consolidation des maçonneries (remplacement de briques, pose de mortier de
revêtement) ;
-
la pose d’enduits de banco
pourri.
5. – Les murs d’enceinte : le mur du côté Sud
Les travaux
de réparation et de consolidation réalisés à ce niveau concernent :
-
le décapage des anciens
enduits et vérification de l’état des maçonneries ;
-
la réparation et la
consolidation des maçonneries (remplacement de briques, pose de mortier de
revêtement) ;
-
la pose d’enduits de banco
pourri.
Au cours
de la première opération, les maçons ont fait la découverte de nombreuses
sépultures à la base du mur, sur la portion comprise entre le portail Sud et
l’angle Ouest. Ce qui confirme bien la mention faite de l’utilisation de la
mosquée comme cimetière après sa destruction par Sékou Amadou. Les sépultures
mises au jour ont toutes été minutieusement refermées avant la poursuite des
autres opérations de restauration.
A la date
du 6 mai 2010, le mur du côté Sud est complètement restauré.
6. – Les portails
Ils sont
deux à faire l’objet de réparation et de consolidation à la date du 6 mai 2010.
Il s’agit du portail Sud incrusté dans le mur d’enceinte du côté Sud et de
celui de l’Ouest dont la position est à la jonction de deux murs (Sud et
Ouest). Les travaux effectués sont les mêmes que ceux du mur d’enceinte du côté
Sud.
II. – Les travaux en cours de réalisation
1. – Le mur du côté
Nord
Les
travaux y ont commencé dans la dernière décade du mois d’avril 2010. Le mur
fait l’objet de réparation et de consolidation à travers les opérations
suivantes :
-
le décapage des anciens
enduits et la vérification de l’état des maçonneries ;
-
la réparation et la
consolidation des maçonneries (remplacement de briques, pose de mortier de
revêtement) ;
-
la pose d’enduits de banco
pourri.
A la date
du 6 mai 2010, toute la portion du mur comprise entre l’escalier Nord et
l’angle Ouest est touchée par les premières opérations.
2. – Les portails du
côté Nord
Le mur
d’enceinte du côté Nord comporte deux portails. Seul celui incrusté dans la
portion du mur comprise entre l’escalier Nord et l’angle Ouest est en cours de
restauration, en ce moment. De ce fait, il lui sera appliqué les mêmes
opérations de réparation et de consolidation que celles effectuées sur les murs
d’enceinte restaurés. Par ailleurs, l’autre portail, ainsi que toute la portion du mur entre l’escalier Nord
et l’angle Est qui le comporte, n’a pas été encore touché.
3. – Le mihrab Nord
Il fait
partie des structures de la mosquée fortement dégradées nécessitant une
reconstruction. À la différence de sa jumelle du côté Sud entièrement
reconstruite suite à un effondrement, ce mihrab a été démoli partiellement
puisque qu’une bonne partie de sa base, encore très solide – c’est-à-dire en
bon état – a été conservée. La reconstruction de la partie démolie est
envisagée dans le courant de ce mois de mai 2010. Pour ce faire, l’atelier de
confection de briques traditionnelles (jenne-ferey) mis en place depuis mi-août 2009 est à pied d’œuvre et
a déjà produit la quantité de briques à utiliser.
4. – Le mihrab
central
Les
opérations de vérifications entreprises à ce niveau ont révélé que la structure
présente un bon état à la différence de ses deux jumelles dont elle est
flanquée. Selon les architectes, les travaux de réparation et de consolidation
à y effectuer doivent commencer impérativement avant l’installation de
l’hivernage.
5. – Les terrasses
(salle principale et galeries) et les murs de protection
L’imminence
de l’hivernage a conduit les architectes à faire effectuer par les maçons le
rafraîchissement des enduits de banco pourri sur la terrasse principale, les
terrasses des galeries et les murs de protection. Pour les
terrasses,
les enduits permettront de colmater les fissures et de renouveler la couche de
finition usée du fait des piétinements occasionnés par les travaux en cours.
Quant aux murs de protection, ils constituent les parties les plus exposées aux
pluies, nécessitant que deux à trois enduits de banco pourri leur soient
appliqués. Le travail a commencé le 5 mai 2010 et se poursuit.
6. – L’escalier côté
Nord
Les
travaux de réparation et de consolidation ont commencé sur cette partie à la
fin du mois de janvier 2010. Ils y ont été interrompus suite à la découverte de
dégradations très profondes, notamment à la base où les briques se
transformaient en poussière après qu’elles aient été dégagées de l’épaisse
couche d’enduits qui les recouvrait. Les architectes ont rapidement procédé à
la mise en place d’un périmètre de sécurité aux alentours (fermeture
systématique de la ruelle de Yoboucaïna qui borde la mosquée côté Nord) et
installé ensuite un dispositif de soutènement en bois de menuiserie autour de
l’escalier. La sérénité a pu revenir presque trois jours après la menace, ce
qui a permis d’ouvrir à la circulation des personnes la ruelle auparavant
fermée.
La
démolition de la tour de l’escalier a commencé le 6 mai 2010 et se poursuit. À
la fin de l’opération, les architectes envisagent la reconstruction avant
l’installation de l’hivernage qui ne tarde plus.
III. –
Conclusion / Observations
1. – Des travaux
restent à faire
Ü Concernant la façade Est qui retrouvera son vrai visage, tout au
plus dans un mois et demi, avec la reconstruction du mihrab Nord et la
réalisation des travaux de réparation et de consolidation du mihrab central.
Ü Concernant l’escalier Nord dont la reconstruction sera entamée
bientôt, en même temps que les travaux de la façade Est.
Il faut
souligner qu’en ce moment, les architectes ont accordé la priorité à ces
travaux. Leur préoccupation reste, bien entendu, de les terminer avant que
s’installe l’hivernage. Pour y parvenir, ils procéderont à un recrutement de
maçons et de manœuvres.
Ü Concernant la façade Nord dont la portion comprise entre
l’escalier et l’angle Est fera d’abord l’objet de sondages sur l’état des
maçonneries avant de décider des opérations à y effectuer. Les travaux
interviendront probablement après ceux programmés comme prioritaires.
Ü Concernant l’intérieur de la salle principale de prière et des
galeries où il y a d’importants travaux de finition à réaliser :
-
l’installation des gaines
électriques pour l’éclairage, la ventilation et la sonorisation ;
-
la menuiserie (portes,
fenêtres grillagées) ;
-
l’application des enduits
de finition (plafonds et murs) ;
-
le revêtement du sol.
Ü Concernant les murs d’enceinte des côtés Est et Ouest, le portail
du côté Est, la maisonnette du muezzin, les trois sépultures où aucune
intervention n’est encore envisagée. Compte tenu de la priorité accordée par
les architectes aux travaux des tours (les mihrab Nord et centre, escalier
Nord) qui doivent être exécutés avant l’installation de l’hivernage, la
restauration de ces éléments interviendra plus tard. Tout compte fait, le programme
des architectes de l’AKTC prévoit la finalisation des travaux du chantier avant
le 22 septembre 2010.
Ü Concernant
l’éviction des chauves-souris qui n’est pas achevée. L’opération a été
effectuée, dans une première phase, entre février et mars 2009. Elle a permis à
l’expert zoologue de chasser toutes les chauves-souris adultes grâce à une
technique basée sur leur surveillance pendant les heures de mobilité et grâce à
un dispositif de grillage et de filet dont les fenêtres et les portes de la
mosquée ont été équipées. Le zoologue a formé sur place un jeune de la ville
qui continue d’assurer l’éviction de ces animaux de la mosquée en veillant au
fonctionnement correct du dispositif de fermeture des ouvertures. Selon le
surveillant, il existe encore un petit nombre de chauves-souris qui vivent à
l’intérieur. Cette situation s’explique selon lui par l’inobservance des
consignes de fermeture par certains fidèles après la prière de l’aube. Pour les
architectes, il faut attendre la fin des travaux avec l’installation de toutes
les portes et fenêtres grillagées pour parvenir à une éviction totale de ces
animaux.
2. La conservation et la
valorisation d’une technique constructive traditionnelle
Depuis mi-août 2009
un atelier de Djenné-ferey a été mis
en place sous la direction du vieux maçon Aboubacar TOURÉ, le seul à maîtriser
la technique. Son but est non seulement de pourvoir à tous les besoins du
chantier en Djenné-ferey mais aussi
de contribuer à la conservation et à la valorisation d’une technique constructive
traditionnelle menacée de disparition. De son installation à aujourd’hui, il
contribue à former une quarantaine de maçons sur la technique de confection. La
reconstruction du mihrab Sud et celle envisagée des tours (mihrab nord de la
façade Est et escalier Nord) illustrent fortement l’importance de cet atelier.
3. Le non lieu du crépissage
annuel 2010
Pour cette année 2010
la tradition séculaire de crépissage de la mosquée de Djenné a été annulée. La
décision a été prise de façon parfaitement unanime par le Conseil de Village de
Djenné lors d’une réunion ad hoc
tenue chez le Chef de village, le 1er mai 2010. Les raisons sont
surtout liées aux conditions de sécurité qui ne sont pas très favorables à un
grand rassemblement comme celui qu’occasionne l’entretien annuel de la mosquée.
Cependant, il faut souligner que la population comme ses représentants y
tiennent et entendent le poursuivre dès
l’année qui suivra la fin des travaux de restauration. »
Réserve de djenne-ferey
dans la cour de la mosquée en décembre 2009
Enquête sur les manuscrits de
langue arabe de Djenné : projet de préservation, de numérisation et de
catalogage – par
Sophie SARIN
Djenné, ville classée
comme Patrimoine Mondial par l’UNESCO, avec sa magnifique mosquée en terre, a
été un centre important pour la culture et le commerce au sud du Sahara pendant
au moins un millénaire. Réputée pour sa culture islamique, Djenné possède
peut-être autant de manuscrits que Tombouctou, sa ville sœur. Aujourd’hui encore,
la pratique de la copie des textes arabes perdure au sein des familles de
lettrés de la ville, mais aussi dans les nombreuses écoles coraniques, où les
élèves (tâlib) apprennent à écrire sur des tablettes en bois (lawâh).
Il y a une
cinquantaine d’écoles coraniques à Djenné et beaucoup de maîtres coraniques (alfâ) qui y enseignent détiennent des
manuscrits, dont certains sont transmis de générations en générations. Si une
partie de ceux-ci sont destinés à être lus à haute voix dans les écoles coraniques,
notamment lors des fêtes musulmanes du Ramadan,
de ‘Îd al-’Adhâ, du Mawlid, etc., d’autres se rapportent à
la vie quotidienne (actes de propriété, reconnaissances de dettes, chroniques
familiales, etc.), sans liens directs avec l’enseignement islamique.
L’enquête
préliminaire qui est présentée ici s’inscrit dans la continuité du travail
commencé en 2004 par Abdel Kader Haïdara, directeur de la bibliothèque privée
Mamma Haïdara de Tombouctou, en collaboration avec Stéphanie Diakité. Haïdara
avait alors estimé le nombre de manuscrits présents à Djenné à environ
10 000 et il avait établi un catalogue de la collection de l’imam de
Djenné, intitulé « Bibliothèque de l’Imam Korobara ». Mais ce
catalogue porte en réalité la mention « Bibliothèque de Djenné », car
il était destiné initialement à constituer la base de
La bibliothèque des manuscrits de Djenné
Par
la suite, l’imam devait décider de conserver la plupart de ses manuscrits dans
sa propre bibliothèque, déposant toutefois 100 documents à
I/ La mise en place du projet
L’enquête,
conduite dans le cadre du « Programme des archives en danger » de
Le projet a été lancé
publiquement à l’occasion d’une émission télévisée consacrée à
Le même soir, un
banquet était organisé dans la bibliothèque. Cet évènement avait pour but de
sensibiliser la population à l’égard du projet et faciliter ainsi le travail
des archivistes. Il a atteint son objectif dans la mesure où de nombreuses
familles contactèrent immédiatement les archivistes, tandis que des rendez-vous
furent pour visiter les collections in situ, chez leurs détenteurs.
Parallèlement, de nombreux manuscrits furent déposés en lieu sûr à
L’équipe comprenait
un archiviste expérimenté de Tombouctou, Samba Ibrahim, et deux archivistes
liés à
Les Archivistes de
II/
La collection de
Le démarrage
de la mission coïncidant avec le mois du Ramadan, il était difficile de
recenser les manuscrits familiaux. Il a donc été décidé de concentrer le
travail durant ce premier mois sur la seule collection de
Celle-ci
contenait 1 519 manuscrits au début du projet, lesquels ont été déposés
par 24 familles. Ces manuscrits ont été recensés en vue d’un éventuel
catalogage. À chaque collection privée correspond ainsi une notice
d’indentification mentionnant pour chaque manuscrit : A/ numéro du manuscrit ;
B/ nom du manuscrit ; C/ sujet ; D/ auteur ; E/ copiste ;
F/ date ; G/ nombre de feuillets ; H/ langue ; I/ état du
manuscrit et autres remarques.
Au
moment où le projet s’achevait, 9 autres familles déposèrent 653 manuscrits
supplémentaires, portant ainsi la collection de
III/ Les manuscrits des bibliothèques privées
Ce ne sont pas moins de 13 familles qui
ont autorisé l’équipe à voir leurs collections de manuscrits. Plusieurs
journées ont été nécessaires pour trier le contenu des nombreuses caisses et
boîtes où les documents étaient conservés. Le propriétaire était toujours
présent durant les manipulations, exigeant même parfois d’être le seul à
toucher les ouvrages. Dans la majorité des cas, plusieurs visites furent nécessaires,
et l’équipe devait évidemment s’adapter à l’emploi du temps du détenteur des
manuscrits.
Afin d’obtenir une rapide vue
d’ensemble du matériel disponible et de l’évaluer, il avait été décidé d’opérer
un simple comptage des manuscrits. Les informations relatives au contenu furent
relevées en utilisant une feuille sur laquelle figuraient, en colonnes, 30
rubriques descriptives (« Coran », « astronomie »,
« rhétorique », etc…), rédigées en arabe et traduites par la suite en
français par un membre de l’équipe de Haïdara. Chaque ouvrage fut ainsi recensé
par une simple croix dans la colonne correspondante, de sorte que les 13
collections privées sont représentées actuellement par une feuille de ce type,
constituant le résultat le plus probant de la présente enquête.
Malle en métal où sotn déposés des manuscrits de la famille
d’Ahmed Bacaïna Traoré (Konofiya)
Une fois qu’un
manuscrit avait été porté sur la liste, il était recouvert d’une feuille de
papier blanc ordinaire, pliée en deux, pour être conservé en l’état et identifié
comme un seul et unique manuscrit. Ainsi traité, le manuscrit était alors rangé
à nouveau dans son coffre, le plus souvent une cantine en métal, ce qui
constitue un mode de stockage relativement correct pour la préservation.
IV/
Les principaux résultats de l’enquête préliminaire
Les critères d’intérêt documentaire et
de datation des manuscrits n’ont pas été privilégiés par les experts, qui ont
simplement noté que le manuscrit le plus ancien déposé à
Un certain nombre d’entre eux se sont
toutefois signalés par leur caractère inhabituel : un manuscrit traitant
de théologie en langue peul et écrit en caractères arabes (ajami) ; une chronique (Ta’rîkh)
du Macina, l’État musulman fondé au début du XIXe siècle dans la région de
Djenné ; un document sur la médecine traditionnelle dans l’espace
mauritanien ; une biographie de lettrés peuls ; une histoire des
groupes de peuplement peul ; une copie du Ta’rîkh al-Sûdân ; un compte-rendu des relations commerciales
entre Djenné,
Manuscrit de Djenné daté de 1717 contenant des formules
talismaniques
L’archiviste de Tombouctou, Samba
Ibrahim, a relevé qu’une des particularités des manuscrits de Djenné par
rapport à ceux de Tombouctou est la grande proportion de documents traitant de
la magie (as-sihr). Quasiment la
moitié des nouveaux manuscrits furent enregistrés sous la rubrique
« ésotérisme » (bâtin),
même si Samba Ibrahim estime qu’il s’agit en réalité d’ouvrages traitant des
modes d’action, de protection et de guérison contre la magie et la sorcellerie
(ar-ruqyah), un savoir et un
savoir-faire pour lesquels Djenné est très réputée.
Samba Ibrahim a également noté la
réticence de certains à montrer leurs documents et leur inquiétude à laisser
des chercheurs les examiner. Ils ne comprenaient pas pourquoi l’équipe
s’intéressait aux seuls manuscrits et semblaient craindre que ceux-ci ne leur
soient volés ; d’où l’insistance des chefs de famille à être présents
durant le travail d’inventaire. Cependant, Samba Ibrahim reconnaît que la même
réaction s’était produite à Tombouctou au début de son travail, une attitude
que Haïdara juge pour sa part normale et attendue.
À cet égard, les archivistes estiment
que les manuscrits montrés à l’équipe ne représentent qu’une partie des
collections privées. Pendant les visites, il est en effet apparu que beaucoup
de détenteurs de manuscrits ne donnaient accès qu’à certains ouvrages,
promettant parfois d’en présenter d’autres à une date ultérieure ; de
fait, plusieurs grandes caisses, probablement pleines de manuscrits, restaient
souvent fermées, faisant penser que les manuscrits présentés n’étaient pas ceux
que les intéressés considéraient comme les plus importants.
Enfin, il y a aussi beaucoup de
familles qui, possédant des manuscrits, n’ont pas encore donné leur accord pour
une visite de l’équipe, bien qu’elles aient promis plusieurs fois de déposer
des ouvrages à
Au-delà de ces
réticences bien naturelles, le projet a aussi parfois été accueilli avec
hostilité, car certains pensaient qu’ils recevraient quelques émoluments s’ils
permettaient à l’équipe d’accéder à leurs manuscrits. Il est d’autant plus
remarquable que tant de familles, dont certaines sont économiquement fragiles,
aient ainsi accepté de collaborer avec les enquêteurs, et même parfois de
déposer des manuscrits à
Conclusion
Le travail entrepris reste inachevé, en
partie à cause de l’importante quantité des manuscrits qui se trouvent à
Djenné, et en partie à cause d’une certaine résistance de la part de la
population.
Abdel Kader Haïdara était toutefois
plus que satisfait des efforts de l’équipe et de ses résultats. Il a indiqué
qu’il continuerait volontiers à participer aux recherches en qualité de
consultant malien, si le projet se poursuivait sous la forme d’un Grand Projet,
c’est-à-dire non pas financièrement important, mais bénéficiant de moyens
scientifiques appropriés. Il suggère qu’on adopte à Djenné les mêmes méthodes
que celles employées à Tombouctou, puisque celles-ci ont fait leurs preuves et
que les collections de manuscrits de Tombouctou sont désormais en bonne voie
pour leur conservation et leur valorisation.
Haïdara recommande également, dans la
perspective de ce Grand Projet, qu’on accorde une grande importance à la mise
en place d’ateliers de vulgarisation réguliers, lesquels donneraient ainsi à la
population l’occasion de découvrir les multiples aspects liés aux manuscrits.
De cette façon, leurs détenteurs pourraient être impliqués personnellement dans
la préservation et participer ainsi d’une politique locale de conservation, dès
lors que les manuscrits sont considérés, non pas seulement comme importants en
soi, mais comme un véritable patrimoine pour Djenné.
Il n’est pas encore
possible d’apprécier toute la richesse de ces nouveaux manuscrits inventoriés
par l’enquête préliminaire puisqu’ils n’ont pas été étudiés en détail. Mais
comme l’a souligné Haïdara avec la modestie qui le caractérise, ce travail
n’est pas du ressort de l’équipe. Celle-ci s’est engagée à recueillir et
préserver les manuscrits et à mettre en place une bibliothèque bien organisée,
de manière à pouvoir fournir des copies numérisées aux futurs chercheurs
spécialisés dans l’analyse scientifique de ce type de documents. Tel est
l’enjeu du Grand Projet qui devra, on peut l’espérer, faire suite à cette
enquête préliminaire. Quant à la valeur des manuscrits, et au-delà de leur
dimension patrimoniale, ce sont les recherches qu’entreprendront les
islamologues, historiens et autres anthropologues qui en préciseront tout
l’intérêt scientifique.
NOUVELLES DE
Le 29 décembre s’est tenue, à
La réunion était présidée par Garba SOUMOUNOU, en
qualité de président de l’Union professionnelle des artisans de Djenné (UPAD,
qui concerne en réalité l’ensemble du cercle de Djenné, et les artisans de
production comme les artisans d’art). Tous les artisans recensés étaient
présents ou représentés. Il est apparu que la majorité d’entre eux n’étaient
pas membres de l’UPAD. M. SOUMOUNOU a annoncé qu’il travaillait à la création
d’une association des artisans de Djenné ville et il a invité les présents à y
adhérer.
Au cours de la discussion, quelques intéressantes
suggestions ont été faites :
• faire en sorte que Djenné Patrimoine puisse se
donner les moyens de prendre des apprentis en formation dans les métiers
menacés de disparition ;
• concentrer tous les moyens et toutes les
initiatives sur les objets typiques de Djenné, en laissant les produits que les
touristes peuvent trouver partout en Afrique et qui n’ont aucune spécificité
djennenké (tels les masques, les sacs et vêtements en tissus de pagne,
etc.) ;
• ne pas négliger certaines fabrications d’artisans
trop discrets (par exemple les boîtes à bijoux en calebasse décorée de motifs
géométriques en fibre végétale) ;
• envisager une exposition du travail des artisans
qui fabriquent des calebasses pyrogravées, car les motifs qu’ils utilisent sont
d’une très grande variété.
Réunion
des artisans créatifs de Djenné dans la salle de
Lors du passage de
Le président
de DJENNE PATRIMOINE a aussi expliqué l’historique de la mosquée de Djenné et évoqué,
à la suite d’une allusion du journaliste, la question du pillage des sites
archéologiques.
Exposition sur la
richesse du patrimoine architectural en terre de l’humanité organisée par Évelyne BERTRAND, du 24 décembre au 23
février
L’exposition, prévue du 24 décembre 2009 au 21 janvier
C’est Évelyne BERTRAND qui
a assuré les visites commentées de l’exposition pour les visiteurs maliens ou
étrangers, mais aussi les scolaires qui le souhaitaient. Le nombre de visiteurs
témoigne de l’intérêt porté à l’exposition, avec pas moins de 1 500 visiteurs maliens, 328 élèves et 683 étrangers.
Le but de cette
manifestation était de sensibiliser les maçons et la population de la ville à
la richesse de son patrimoine architectural, en montrant que les matériaux de
terre ne sont nullement des matériaux « de pauvre », mais qu’ils se
prêtent au contraire à une grande variété de forme à travers le monde. C’est
ainsi que l’on utilise la terre dans la construction d’immeubles, comme au
Yémen par exemple, mais aussi dans certaines maisons actuelles aux États-Unis,
ce qui a d’ailleurs beaucoup surpris le public de Djenné.
Visite
des scolaires à l’exposition
Si cette exposition a été
une réussite, il est toutefois à regretter le manque de communication et
signalisation permettant d’informer le public (banderoles, etc.), tandis que la
salle d’exposition a été réquisitionnée pour de multiples réunions par les
autorités, gênant ainsi considérablement les visites.
Le
samedi 14 août 2010 à 17 heures, le bureau de l’association malienne DJENNE
PATRIMOINE s’est réuni à la résidence de Joseph BRUNET-JAILLY, à Djoboro. L’ordre
du jour portait sur :
1/ La présentation de Gilles HOLDER, nouveau
Secrétaire Général de l’Association Internationale DJENNE PATRIMOINE ;
2/ Les dernières informations à mettre en ligne dans
le prochain bulletin de l’association ;
3/ Divers
Étaient présents Messieurs Amadou Tahirou BAH,
Hamadoun WAÏGALO, Bamoye GUITTEYE, Ali TANAPO et Boubacar CISSÉ.
Sur
le premier point, Amadou Tahirou BAH a présenté Gilles HOLDER aux membres
présents à la réunion et a également présenté les membres du bureau de
l’association malienne. Juste avant de donner la parole à Gilles, Amadou a fait
le point sur le terrain de la future Maison du Patrimoine, les difficultés
faites par les autorités administratives, et a signalé que notre partenaire
ACROTERRE risquait de se retirer du projet si l’acquisition du terrain n’était
pas réalisée avant la fin septembre 2010. Il a profité de l’occasion pour
indiquer que le bureau venait de recevoir un ordinateur portable destiné aux
diverses activités de l’association.
Gilles
HODLER, qui est anthropologue spécialiste de l’islam au Mali, actuellement détaché
à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) à Bamako, a alors
présenté un certain nombre d’objectifs qu’il entend poursuivre dans le but de
renforcer, de faire connaître et d’ouvrir plus largement l’association DJENNE
PATRIMOINE, aux niveaux aussi bien local que national et international.
Gilles
à également communiqué la composition du nouveau bureau de l’Association Internationale
DJENNE PATRIMOINE, qui a été élu le 9 juillet dernier à Meyrargues, près
d’Aix-en-Provence. Ont été élus :
•
Joseph BRUNET-JAILLY, Président ;
• Gilles HOLDER, Secrétaire
Général ;
• Pauline DUPONCHEL, Trésorière.
Concernant le second point, les membres du bureau
ont passé en revue les rubriques, les articles et les informations à diffuser
dans le n° 28 de DJENNE PATRIMOINE Informations.
Enfin,
dernier point, Amadou Tahirou BAH s’est réjoui de ce que Gilles apporte son
soutien à DJENNE PATRIMOINE et a souligné qu’avec le bureau local qui vient
d’être renouvelé, incluant de nouveaux membres jeunes et dynamiques (cf. DJENNE PATRIMOINE Informations n°
27), l’association bénéficie désormais de savoirs et de savoir-faire qui lui
permettront d’élaborer un programme d’activités digne de ce nom et faire en
sorte que le Bulletin devienne une véritable plateforme d’information et de
débats autour des enjeux du patrimoine à Djenné.
Chaque
membre a ensuite donné son point de vue sur l’association, son fonctionnement,
ses missions, avant que Gilles ne fasse un certain nombre de propositions
discutées par le bureau international :
-Élaborer
un plan d’actions de l’association avec la mise en place d’un programme annuel
d’activités ;
-Renforcer
les dynamiques du bureau de DJENNE PATRIMOINE par la tenue de réunions
régulières et de séances de réflexion et d’analyse sur les objectifs et les actions de l’association ;
-Intensifier
les relations avec les autorités locales et nationales, par un effort plus
marqué sur la communication ;
-Définir
une politique de sensibilisation à travers des actions visant à se rapprocher
des différents publics (locaux, nationaux et internationaux) et des personnes
ressources que sont, notamment, les guides touristiques, etc.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance a donc été
levée à 18 h 15, juste avant la rupture du jeûne du ramadan.
Du 15 janvier au 31 mai 2010, la 2ème
phase des cours d’alphabétisation suivie par les maçons de Djenné a été
dispensée par le professeur Abdoulaye Koïta. La liste des maçons ayant passé avec succès le test final est, par ordre
alphabétique : Bara CISSÉ, Baber DJÉNÉPO, Soulakata DJÉNÉPO, Amidou
GABA, Hasseye GOMÉDA, Bokari KONTAO, Mamadou KOSSINANTAO, Bamoye KOUMA, Bamoye
MAYANTAO, Ousmane MAYANTAO, Ba Oumar NABO, Bayaya SAMPANA, Baber SAO, Njé SAO,
Soumaila SIDIBÉ, Ba TOURÉ, Bamoye YONOU, Oumarou YONOU.
Un grand bravo à tous !